Un bateau pour Haïti

lundi 4 mars 2013

Philippe Bally administrateur Club Lyon-Nord

Patrick Tur, du Rotary Club, est venu de Lyon donner 6 000 € à l'association Solidarité pêche. Une somme qui permettra de retaper un navire destiné à héberger des équipes médicales à Haïti.

Cela fait plusieurs mois qu'ils restaurent leur fileyeur au moteur cassé, Rêve de mousse, donné par un pêcheur. L'association Solidarité pêche vient de recevoir un joli cadeau. Un chèque de 6 000 €, qui sera bien utile pour acheter certaines pièces manquantes, ou les nombreux litres de carburant nécessaires à la traversée.


Texte

Patrick Tur, du Rotary Club, est venu de Lyon donner 6 000 € à l'association Solidarité pêche. Une somme qui permettra de retaper un navire destiné à héberger des équipes médicales à Haïti.



Cela fait plusieurs mois qu'ils restaurent leur fileyeur au moteur cassé, Rêve de mousse, donné par un pêcheur. L'association Solidarité pêche vient de recevoir un joli cadeau. Un chèque de 6 000 €, qui sera bien utile pour acheter certaines pièces manquantes, ou les nombreux litres de carburant nécessaires à la traversée.


But

Une soirée lyonnaise chic



À l'origine de cette généreuse donation, il y a un homme, Patrick Tur, ancien président du Rotary de Lyon Nord. « J'ai vu un reportage sur Haïti à Thalassa, et j'ai été impressionné, bouleversé », explique-t-il. Pour lever des fonds, il décide alors d'organiser une soirée au Dock 40, un restaurant chic et branché de Confluence, le nouveau quartier lyonnais. Un succès, avec près de 200 invités, et pas des moindres... « Le maire de Lyon, Gérard Collomb, était présent, se souvient l'homme.


Finances

 La table de 10 personnes coùtait 1 000 € ; parmi les invités, il y avait beaucoup de chefs d'entreprise. » Le résultat : 9 000€ de bénéfices, qu'il distribuera pour tiers à une autre association.



Solidarité pêche: le Rotary lyonnais donne 6 000 € 


Général

Un long périple transatlantique



Les bénévoles de Solidarité pêche, ils sont une dizaine, ont donc de quoi continuer plus sereinement la préparation de leur cinquième navire. Après la fin des travaux, ils comptent voguer vers Haïti pour y héberger un dispensaire nomade. Une première ! Les quatre autres étaient dédiés à la pêche.



Le voyage, par étapes, devrait prendre de longues semaines. « Avant, la première étape c'était l'île de Madère, explique Jean-Pierre Coïc. Mais on y est mal reçus. On partira donc à la Corogne, en Espagne, pour une escale technique de trois jours. Puis on passera par une seconde étape aux canaries. De là, on traversera l'Atlantique pendant 26 jours. »



Une voile pour économiser le carburant



Mais pas question de partir n'importe quand... Leur bateau sera grée d'une voile ! « Ça nous permettra d'économiser au moins la moitié du carburant, confie Jean-Pierre. Mais il faudra partir pendant les alizés, à partir du mois de novembre ». Autant dire que le voyage devrait plutôt avoir lieu en fin d'année...



Une fois sur place, ils devraient retrouver une ou deux équipes médicales, qui pourront stocker leur matériel à bord. Et de village côtier en village côtier, ils pourront aider les populations locales. « Des associations américaines semblent aussi intéressées par l'outil », se réjouit Jean-Pierre.



En attendant, il reste pas mal de travail aux bénévoles pour remettre le bateau en état. Et le Lyonnais Patrick Tur l'assure, « Si c'est possible, je viendrai le jour où le bateau partira ».



 



 



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